Hello,

Un sujet qui me turlupine ces derniers temps et qui mérite des avis contradictoires je pense...
De la discussion jaillit la lumière...

Vous est-il déjà arrivé de vous soustraire de l'équation pour le bien d'un proche ?
Vous l'a-t-on déjà reproché ?
Est-ce une chimère pour bluffer sa conscience, pour masquer de l'égoïsme, ou bien est-ce vraiment un acte d'altruisme ?

Etant donné que c'est un sujet qui m'interresse, je te réponds oui. Car si on se pose ce genre de questionnemnt c'est qu''une gêne s'installe, et il est naturel et recommandé de fuir ce, et ceux, qui nous dérangent. Notre vie doit être équilibre et si l'équilibre n'est pas, nous en souffrons automatiquement. La souffrance est inutile.

Désolée, je n'ai pas été très claire et je vais éditer le titre.

ze_chaofan a écrit:Hum... j'ai un peu peur du sens de "soustraire"...

Pour répondre sur ce point, il s'agit d'une situation banalel en fait :
Une relation triangulaire dont on est le rouage qui coincer pour les deux autres.

Bien que ça paraisse la bonne solution pour les deux autres d'évoluer dans leur relation, la relation autonome et authentique que l'on a avec l'un et l'autre doit prendre fin en se soustrayant de cette équation relationnelle.
Pour l'un c'est pure égoïsme, pour l'autre c'est une excuse, ou je ne sais quoi...

Le tout est de savoir ce qui est juste pour soi et là je rejoins Laurent, l'égoïsme est souvent siné qua none pour ne pas souffrir.
Mais il est clair que l'on est attaché par les sentiments aux autres, donc on ne veut pas les faire souffrir...

Cul d'sac.

La comédie humaine

Laurent a écrit:La comédie humaine

Certes Laurent.
Mais comme nous sommes humains, difficile de se comporter autrement...

La question est, que faut-il faire, que feriez-vous et quels sont les arguments pour satisfaire tout le monde ?

Attendre les vrais sentiments de l'autre et le respecter sont la condition de l'équilibre de l'égo humain. On ne peut pas détruire et reconstruire en même temps.

Laurent a écrit:Attendre les vrais sentiments de l'autre et le respecter sont la condition de l'équilibre de l'égo humain. On ne peut pas détruire et reconstruire en même temps.

Absoluement Laurent.

Cependant la vie nous réserve parfois qu'une seule option et non l'équilibre...
Je veux dire quand je vois la souffrance de certains, je ne veux pas être un souci de plus.
Alors je vais renoncer à quelque chose qui me tient à coeur, par exemple.
C'est aussi se soustraire de l'équation, non ?

final-blond a écrit:

Laurent a écrit:Attendre les vrais sentiments de l'autre et le respecter sont la condition de l'équilibre de l'égo humain. On ne peut pas détruire et reconstruire en même temps.

Absoluement Laurent.

Cependant la vie nous réserve parfois qu'une seule option et non l'équilibre...
Je veux dire quand je vois la souffrance de certains, je ne veux pas être un souci de plus.
Alors je vais renoncer à quelque chose qui me tient à coeur, par exemple.
C'est aussi se soustraire de l'équation, non ?

Absolument.
S'il l'on ne se sent pas bien, pas à sa place autant partir et aller là ou on sera mieux même si cela signifie être seul durant un moment.
De toute façon si notre départ blesse et bien la personne ou les personne reviendront vers nous afin de savoir pourquoi nous sommes partit ou juste pour essayer de nous convaincre de revenir.

Parfois sa fait du bien la solitude, surtout lorsqu'un malaise s'installe. Et puis on n'accorde réellement de l'importance aux choses comme "aux gens" que lorsqu'ils nous manque vraiment.

Eviter ce qui nous gêne est parfois necessaire oui, mais partir est une fuite devant soi-même seulement. La définition du karma, de l'autre, de nous même est uniquement équilibre du positif et du négatif, et non pas abstraction du négatif comme beaucoup le croient. Accepter est la voie, accepter les autres, accepter son égo et son Soi est la vérité
Bien que mon amie de l'autre côté du voile me disait souvent : "Méfie toi de celui qui sait !" ceci je le sais et c'est vrai.

Solitude a écrit:Absolument.
S'il l'on ne se sent pas bien, pas à sa place autant partir et aller là ou on sera mieux même si cela signifie être seul durant un moment.
De toute façon si notre départ blesse et bien la personne ou les personne reviendront vers nous afin de savoir pourquoi nous sommes partit ou juste pour essayer de nous convaincre de revenir.

Parfois sa fait du bien la solitude, surtout lorsqu'un malaise s'installe. Et puis on n'accorde réellement de l'importance aux choses comme "aux gens" que lorsqu'ils nous manque vraiment.

Merci Solitude et je suis assez d'accord avec ce que tu dis.
Même sans y réfléchir vraiment, c'est ce que j'aurais tendance à faire instinctivement.

Mais là il s'agit plus de renoncer à un projet pour soulager d'autres dans une situation déjà pénible.
On prône souvent l'égoïsme, mais faire abstraction des autres, surtout quand ils nous tiennent à coeur, sa propre stabilité est menacée.
Il n'y a qu'une option et ce n'est pas équilibré.
Rester dans l'équation ou s'en soustraire engendrera le déséquilibre.

Laurent a écrit:Eviter ce qui nous gêne est parfois necessaire oui, mais partir est une fuite devant soi-même seulement. La définition du karma, de l'autre, de nous même est uniquement équilibre du positif et du négatif, et non pas abstraction du négatif comme beaucoup le croient. Accepter est la voie, accepter les autres, accepter son égo et son Soi est la vérité.

Oui Laurent, mais maitriser ça demande du temps et surtout de la sagesse...
Hors je suis toute jeune et vraiment très très loin de ressentir cette sagesse, même si intellectuellement j'en comprends le sens...